Synthése Descente du Danube de Bâle à Passau-26/09/16 au 09/10/16

Bale - Passau

850 km presque exclusivement de la piste cyclable

12 jours de vélo : 71 km par jour en moyenne, un peu plus de 14 km/h de moyenne
60 heures et tout de même 4307 m de dénivelé
Beaucoup de plat tant qu'on ne s'écarte pas de la vallée du Danube pour aller chez des Warmshowers
à l'exception de la 2eme étape qui nous a amené à Donaueschingen, ville supposée par la légende où le Danube prend sa source

La première semaine exceptionnelle sous tous ses aspect:

un soleil radieux toute la semaine avec un léger vent favorable
Nous avons été hébergé tous les soir par des warmshowers qui rivalisaient par la qualité de leur accueil, échanges sur nos expériences de voyage à vélo bien sûr et sur toutes autres choses

La deuxiéme semaine beaucoup plus froide et un temps souvent couvert

 avec du vent moins favorable mais au final pas trop de pluie,comme tous cyclo randonneurs on ne roule pas quand il pleut
nous avons vécu également notre premiére et trés bonne expérience de couch surfing à Ingolstadt
ce jour là nous avons tranquillement attendu la fin de matinée que la pluie cesse pour partir
Nous avons testé les Gasthaus , les Zimmer frei  voir les hotels car les réponses des warmshowers et couch surfing se sont faites rares et cette fois nous n'avions pas pris la tente
Cette deuxiéme semaine a été tout de même bien agréable avec des rencontres sympa

Panneaux solaires et Biogaz

Tout au long de la route des panneaux solaires partout: sur les maisons, les hangars et même des champs de panneaux sur les coteaux
,Mais tout ça , ce sont les vestiges d'une époque passée , une époque où le solaire était rentable pour les particuliers,maintenant avec un prix de rachat à 12cts le kw il faut être philanthrope.

Par contre la fausse bonne idée du biogaz est en pleine effervescence et le mais ensilage n'est plus pour les vaches mais pour le biogaz beaucoup plus rentable car trés fortement subventionné ce qui contribue à faire flamber le prix des terres

Engrais verts

On voit aussi tout le long du Danube de magnifiques champs d'engrais verts en floraison (tounesol, phacélie) et aussi d'autres plantes que je suis incapable de reconnaitre

Conseils

N'hésitez pas à prendre votre vélo , c'est sympa et à la portée de tous et vous pouvez même aller jusqu'à la mer noire

du 6 octobre au 9 octobre : de Regensburg à Vilshofen puis Passau

Jeudi 6/10/2016 de Tegernheim à Deggendorf

87,01km, 6h07, moy 14,21 km/h, maxi 32,63

alt 317m, Déniv 153m, maxi 342 m ,

départ à 9h45

Bon petit déjeuner à l’hôtel, puis départ sous une pluie froide et fine. Vent dans le dos, contrairement à hier.

Au bout de quelques km, Pierre s’arrête pour ramasser des quetsches : trop mûres, il ne les prend pas, même si d’habitude il ramasse tout ce qu’il trouve, pommes, poires, prunes, ici il y en a au bord des routes. Et à ce moment là (la main dans le sac ! dit Pierre) « Hello ! » Voilà nos Canadiens, Bob et Sheroun, qui arrivent ! Ils ont pris le petit déj’ en ville, c’est pourquoi on ne les avait pas vu avant. On fait un bon bout de chemin avec eux, on échange nos mails, et puis ils nous sèment, je suis trop lente. On s'arrête à Dogen pour manger protégés par un abribus - info touristiques, puis on va manger un gâteau dans une boulangerie-café. Vers 15 h  30 on repart : « hey ! » ce sont eux, on les voit là sans doute pour la dernière fois car ils ont dit qu’ils feraient 60 km, et nous voulons aller à Deggendorf : 80 km.

toujours des engrais verts : ceux là intriguent Pierre

 

près du Danube des moutons paissent sans cloture, sous la garde d'un berger

On commence à bien mouiller, et je suis bien fatiguée. On quitte le Donau-radweg sans s’en douter, mais au bout d’un moment plus une indication, plus un panneau, c’est louche ! On retrouve la bonne route grâce au plan acheté hier, et on peut même remettre sur le droit chemin un jeune couple d’Allemands qui s’étaient perdus comme nous.

Je négocie avec Pierre de ne pas aller jusqu’à Deggendorf, mais de s’arrêter quelques km avant, à Metten. Mais là, pas le moindre hôtel ! On continue jusqu’à Deggendorf, quelqu’un nous indique qu’il y a un hôtel à la gare. On a beaucoup de mal à trouver ce tout petit hôtel, mais surprise : il n’y a personne à la réception, il n’y aura quelqu’un que demain matin ! Quelle curieuse façon de gérer un hôtel !

Tout le monde nous dit d’aller en centre ville, on nous en conseille même un en particulier… Pas mal de temps pour le trouver, toujours sous la pluie et maintenant il est plus de 18h… En fait il est sur la place centrale, et le prix des chambres… 290 euros !!!

on repart, on tourne encore un peu, avant de se décider à repartir pour de bon : peut être aurons nous plus de chance au prochain village. Mais avant de regagner le Donau, ça y est, Pierre voit un hôtel et celui là est à 79 euros, petit déj’ inclus.

Ouf !

Vendredi 7/10/2016   de Deggendorf à Vilshofen

 47,57 km, 3h39, moy 13 km/h, maxi 36,03

alt 417m, Déniv 273m, maxi 442 m ,

départ 10h20

Nous partons de Deggendorf, et plusieurs hôtels nous narguent. 

Nous devons faire environ 25 km avant de retrouver Antoinette (la soeur de Pierre) qui arrive à notre rencontre, et nous nous croisons 4 ou 5 km avant Vilshofen. 

Elle nous emmène manger dans une pizzeria à Vilshofen, puis nous repartons en direction de sa maison située à une quinzaine de km (avec côtes!).

Samedi : repos bien gagné. 

Dimanche 9 Octobre

 68,12 km , 4h20, moy 15,70, maxi 53,72
alt 424m, déniv  750m, maxi 459m

nous repartirons à trois en vélo à Vilshofen puis à Passau, pour pouvoir dire que nous avons été de Bâle à Passau Mais cette fois ce sera sans bagages, et pour moi, en vélo électrique, pour ne pas faire attendre les autres.
Nous ferons escale dans un restaurant bio à Passau vraiment top

Au retour on passe sur les hauteurs avec de magnifiques panorama(comme en témoigne les 750m de dénivelé), avec le vélo électrique Danielle arrive sans mal la premiére en haut des côtes

Ici aussi des engrais verts inconnus...

et le soir, le blog.

faire le blog, c'est un vrai travail !

 

du 2 au 5 octobre de Ulm à Regensburg

Dimanche 2/10/2016 de Ulm à Blindheim

72,66km,5h23h , moy 13,46, maxi 27,51

alt  426m, Déniv 121m, maxi 516m T° matin

départ 11h30

On traîne à l’hôtel après une pas très bonne nuit : beaucoup de bruit si on ouvre la fenêtre, et drôle d’odeur de produit chimique si on n’ouvre pas. Le petit déjeuner par contre vaut la peine, buffet volonté avec tout ce qu’on peut imaginer.

Nous partons tard, et c’est seulement vers midi que nous sommes enfin dans Ulm. Le temps est gris, nous avons mis nos habits de pluie. Après toutes ces belles journées, c'est l'automne qui commence !

Il commence à pleuvoir un peu, puis une bonne averse nous oblige à trouver refuge sous un porche.

Après avoir admiré la cathédrale et le centre ville, nous rejoignons le Danube et nous voilà partis pour Dillingen.

une usine de "bio"gaz

 

là aussi, une centrale nucléaire...

Évidemment, ce serrait plus agréable de rouler comme les jours précédents sous le soleil, mais la pluie n’est pas méchante et même en fin d’après-midi les nuages se dissipent. Nous décidons de poursuivre après Dillingen : il y aura moins à faire demain, où il faudra atteindre Ingolstadt.

Pierre se rend compte que son pneu arrière est crevé. Il le regonfle en attendant de pouvoir le réparer.

10 km après, nous commençons à chercher. On voit un grand panneau avec « Zimmer » : chic ! On demande à un monsieur très aimable s’il a des chambres libres, mais il répond en riant que, non, ça c’est une publicité ! Les chambres ne sont pas là, elles se trouvent dans un ancien moulin situé dans un village à quelques km.

En attendant, il y a un hôtel au village voisin… Mais à l’hôtel en question, toutes les chambres sont prises, il ne reste que des suites, chères. Tant pis nous allons plus loin.

L’heure tourne, le soir tombe doucement. En arrivant à Blindheim, nous passons devant une Gasthause, mais Pierre ne veut pas s’arrêter, car on nous a dit que le moulin était parfait pour les cyclistes. Nous arrivons enfin au moulin, après avoir demandé 2 fois la route, et là, les portes sont ouvertes, mais il n’y a personne. Le temps passe, une dame arrive en voiture et nous dit qu’il n’y a pas de place. Elle essaye de téléphoner pour nous ailleurs, mais tout est plein. Nous devons repartir la tête basse, dans la nuit tombante, sans savoir où dormir  !

Nous retournons à la Gasthause, et là, chance ! Oui, oui, la dame, très gentille a une chambre libre, à un tarif qui nous convient qui plus est.ça tombe bien car le pneu est à nouveau à plat

Pierre répare son pneu dans un garage bien éclairé et au chaud, nous pourrons repartir demain pas trop tard.

Lundi 3/10/2016 de Blindheim à Ingolstadt

84,07 km, 5h47, moy 14,49 km/h, maxi 41,73

alt 360m, Déniv 312m, maxi 445m , 

départ à

des silhouettes de prédateurs sur les fils électriques, pour dissuader les oiseaux de se poser

du maïs pour le "bio"gaz

à Ingolstadt, nous dormons chez notre 1^er « couchsurfer », Keith. Accueil très agréable dans une maison partagée entre une famille et des étudiants, un Sud Africain qui nous accueille, Keith, et aussi un Brésilien, un Pakistanais, une Russe...

Mardi 4/10/2016 d’Ingolstadt à Bad Gögging

47,79 km, 3h57, moy 12,08 km/h, maxi 27,66

alt 319m, Déniv 89m, maxi 358 m , 

départ 11h15

départ tard ! Nous essayons de trouver le Danube. On s’arrête à un supermarché bio, on fait les courses et Pierre veut manger le repas de midi : c’est bien appétissant mais beaucoup trop tôt. Je demande qu’on ait fait au moins 10 km (dans mon idée, qu’on soit sortis d’Ingolstadt…). On gagne le Danube, on trouve l’eurovélo 6, que l’on suit tout contents, juqu’au moment où… il nous mène en centre ville ! Du coup, on parcourt le centre ville, 

Pierre signale une boulangerie bio où l’on pourrait s’arrêter pour manger. Il y tient ! Mais cette fois je n’ai plus d’argument : on a fait 10 km !

On mange avant de s’apercevoir qu’en réalité seuls quelques pains sont bios… Mais bon, tant pis, c’était bien bon quand même.

Le soir on trouve une gasthaus à Bad Gögging. couché à 20h30 pour Danielle comme depuis quelques jours

Mercredi 5/10/2016 de Bad Gögging à Tegernheim

64,53 km, 5h31, moy 11,67 km/h, maxi 42,86

alt  335m, Déniv 270m, maxi 365 m , T° matin à 10h : 10°

départ à 9h45

Nous sortons de l’hôtel en même temps qu’un couple un peu plus jeune que nous (mais plus gros) en habits de vélos, avec des sacoches. On discute, ils sont originaires du coin et font de petits tours en vélo dans le secteur. Ils nous donnent un excellent tuyau : à Staubing (Weltenburg), le Danube est pris dans des gorges. En vélo il faut escalader la falaise car il n’y a pas de chemin qui longe le Danube, les gorges sont trop étroites pour ça. Mais l’on peut prendre un ferry qui descend de Staubing à Kelheim…

Nous suivons donc le Danube sur de petits chemins, pour aller au ferry, lorsque nous rencontrons des canadiens de Vancouver. Ils ont hébergé Bruno et Isabelle à Vancouver ! Eux sont partis de Donaueschingen et vont jusqu’à Budapest. Ils vont un peu plus vite que nous (à cause de moi, bien sûr) mais nous arrivons en même temps au bateau.

avant de prendre le ferry

Jolie croisière sur le Danube, dommage qu’on ne comprenne pas les explications touristiques.

En sortant du bateau, nous doublons nos amis canadiens sur un pont aux formes bizarres

ils nous rattrapent un peu plus tard (see you later!) on les redouble en train de réparer un pneu crevé, puis Pierre nous dégote des raccourcis (avec une bonne côte) et on va visiter Regensburg (Ratisbonne), qui en vaut vraiment la peine.

Sortir de Regensburg et retrouver l’eurovélo 6, c’est une autre paire de manche.

à la recherche du radweg

On finit par retourner dans le centre ville, acheter une carte et demander des infos à l’office de tourisme.

 Il est déjà 18 h, largement temps de sorttir de Regensburg, enfin sur le bon chemin, et chercher un endroit où dormir. On finit par trouver un hôtel, et quand on y arrive, devinez qui en sort…. Mais oui, nos canadiens qui viennent d’arriver et de réserver dans ce même hôtel !

 

du lundi 26 au vendredi 30 septembre 2016

lundi 26 septembre : de Plessis-Grohan à Bâle départ 8h10
34km, 2h43, 12,51 moyenne,max 35,80
Dénivelé 136
total: 16012km,2254h,dénivelé 170702m

départ vers Bâle : Pierre a des courses à faire avant le départ, il demande un nouveau numéro inse pour l'installation solaire in extremis pour avoir une garantie de tarif au mieux ; aussi nous partons tôt.
en vélo à Paris de Saint Lazare à Gare de Lyon, par les quais sans voiture, un régal !
Sur les quais du TGV, une surprise : les wagons ont été changés "suite à un problème technique", il n'y a plus de place pour les vélos, on nous met en première !
On apprécie le confort des premières avec un autre voyageur en vélo, un suisse qui revient d'Angleterre.
Puis on arrive à Bâle chez Franziska, très sympa qui nous fait des pizzas maison.

mardi 27 : de Bâle à Wutöschingen départ à 8h50
85,66km,6h22, moyenne 13,42, maxi 33,22
dénivelé 394m, alt  360m,maxi 380m


Ce qu'on peut voir de Bâle est magnifique, mais nous partons vite le long du Rhin pour une grande journée de vélo : le soir j'aurai fait 88 km !

les paysages sont magnifiques, la piste cyclable bien agréable. On passe en Allemagne sans qu'il y ait autre chose qu'une cabane"zoll" .
A un moment la piste le long du Rhin devient très étroite, et même très très étroite... au point qu'il est difficile de passer. Heureusement que personne ne vient en face !

En chemin, une centrale nucléaire suisse, et un champ de panneaux solaires.

Nous quittons le Rhin et longeons une rivière, toujours sur une piste cyclable.

Le soir nous sommes accueillis par Alex à Wutöschingen, c'est très agréable.

Mercredi 28 septembre : de Wutoschingen(horheim) à Donaueschingen
48,09km,4h13,moyenne 11,36, maxi43,20
dénivelé 739m,alt 681m,maxi 765m , t° matin jeudi 7°
départ 11h aprés crevaison

 
le temps est très agréable, idéal même, depuis le début : du soleil mais pas trop, pas de vent, pas de pluie... et très beaux paysages

étape difficile qui nous mène aux sources du Danube. Beaucoup de montées, dont une sur un petit chemin de cailloux dans les bois. Au moins, on n'est pas dérangés : on ne voit personne !

à Donaueschingen nous sommes accueillis par Ralf-Roland et Olga, très sympas. Ralf Roland me parle des mythes des sources du Danube, qui n'a pas de source en réalité car il vient du confluent de 2 rivières.

Jeudi 29 septembre 2016 de Donaueschingen à Messkirch
80,75km,5h59,moyenne 13,46, maxi 49,99
Dénivelé 620m,alt 652m,  maxi  878m
départ 8h, dans les brumes du matin

 Nous mangeons près d'un autel dédié à la Vierge.

Détour par  Messkirch (ça monte !) pour dormir chez Michael et Eva, 2 médecins homéopathes qui partent en vacances bientôt et nous accueillent quand même !

On discute longtemps, on a des points communs, on aimerait les revoir....



Vendredi 30 septembre 2016 de  Messkirch à  Erbach
103,47  km, 6h44, moyenne 15,35, maxi54
déniv 487m , alt 544 m, maxi 704m
départ 9h10, nous quittons à regret Eva et Michael

Nous remontons à Sigmaringen pour rejoindre la Donau radveg, et la route est loin d'être plate !

Sigmaringen et son château

Nous arrivons à Erbach chez Gerd qui vit dans une communauté. Il y a aussi Ute, les autres sont absents. Tous sont très sympas.

aujourd'hui j'ai fait 106 km ! beaucoup trop pour moi !

 


Samedi 1er Octobre 2016  de Erbach à Ulm via Blaubeuren
60,19km, 4h28, moyenne 13,43 , maxi 34,25
alt 512m déniv 225m, maxi 600m
départ 10h30
Aujourd'hui, c'est repos : je suis trop fatiguée par toutes ces journées à plus de 80 km, plus celle d'hier à 106 km ! On va visiter Blaubeuren dont on nous a dit le plus grand bien.Pour cela on retourne à Erlingen puis on bifurque vers le nord.
On se perd comme d'habitude et on se retrouve sur une grosse route très fréquentée, je n'aime pas ça du tout !
puis on rejoint une piste cyclable, ouf !
beaucoup de champs d'engrais vert, dont un

 magnifique champ de phacélie et tournesol mélangés.

Blaubeuren vaut le détour, et en voyant la couleur turquoise incroyable de la "mare", on comprend pourquoi la rivière s'appelle "blau".

le soir, de retour à Ulm, on a du mal à trouver un hôtel. Ils sont pleins, c'est un week end de 3 jours, Antoinette nous a prévenus. On finit par trouver un hôtel cher où il ne reste qu'une seule chambre, fumeur...  

les ruines d'un château surplombant le Danube