vendredi 13 avril 2018

blog 45 Asie Kiigizistan

Aprés la Frontiére descente sur Sary tash ,je retrouve le Français Elie, on quitte la neige ,
j’espérais qu’il allait faire plus chaud mais il y a encore de la glace sur la tente le matin, on campe ensemble à sarytasch,


on fait des courses,ici dans les petites épiceries on vend la vodka au verre, un gars boit un coup pendant qu’on fait les courses ; en sortant on voit notre gars parterre ivre mort,quelqun essaye de le réanimer,une ambulance arrive et l’emmène,il semble que le scénario soit habituel
la religion musulmane a tout de même du bon

des petits cols au programme avec des super lacets comme j’aime pour la descente

les yourtes font leur apparition qu’on ne voyait guére au tadgikistan

les machines agricoles aussi
,le foin est stocké sur les habitations, c’est sans doute pour l’isolation,
 
on vient chercher l’eau en bidon,l’eau est courante mais ne court pas partout
je rejoins à nouveau Elie qui est avec 3 espagnols à la recherche d’un campement

l’un d’eux a un vélo très spécial sur haussé qu’il a fabriqué lui même copié sur un italien,je l’ai essayé, bien sur on domine ,on est à la hauteur des camions,mais bonjour quand il y a du vent, et sur les pistes si on doit s’arrêter brutalement il faut anticiper,mais pour faire le clown pourquoi pas,dans mon blog j’avais fait croire que j’avais changé de vélo ,certains l’on cru


je vais aller jusqu’à osch avec eux par la piste

ici le transport du foin en vrac prend souvent toute la largeur de la route



A Osch je renvoie mon passeport en france pour essayer d’avoir le visa chinois
je repars vers Biskek mais vu que j’ai le temps en attendant mon passeport je prends les chemins de traverse en direction du lac son koul
un peu de grand route au début où les troupeaux font la loi malgré tout

on alimente la mb à la main mais on fauche la luzerne avec une super andaineuse
puis de la petite route où on fait sécher le tournesol sur la route



un premier col pour arriver à kazarman avec partout des troupeaux de chevaux en total liberté qui ne nous quitterons plus jusqu’à biskek













mes freins donnent des signes de faiblesse,je cherche mes plaquettes de reserve, pas moyen de les trouver,je fulmine pendant que le gamin me regarde tranquillement
 

les chevaux sont elevés principalement pour la viande mais servent aussi comme principal moyen de transport surtout dans les montagnes,un petit essai pour la frime

les gens sont très sympa ici aussi, j’aurai une grande chambre pour moi seul



ensuite en route pour le lac son koul,encore un petit col,en haut je suis invité dans une yourt,je fais une distribution de dattes très appréciées






rencontre en bas de deux espagnols coco et martha, très sympa,sont cool, ne vont pas trop vite, ils campent même à 3h de l’aprés midi,c’est un peu tôt pour moi



je les laisse pour monter le dernier col avant son koul




descente de son koul








je rejoint sary bulak et prends à nouveau de la piste pour rejoindre issy koul,route conseillée par des cyclo allemands qui l’ont prise dans l’autre sens beaucoup plus difficile


tjs beaucoup de chevaux et aussi des yack














une route pas facile même en descendant et arrivée sur le lac issy






même en plaine les chevaux sont tjs là et en total liberté
mais sont aussi utiles pour le transport du fourrage

recolte ddes pommes de terre, labour en planche et fin de moisson



des convois impressionants de luzerne
invitation
aussi mais vent digne de la patagonie


puis descente sur biskek, les enfants qui vont à l’école me questionnent tjs bien sapés


à l’hostel à biskek,à nouveau repaire de cyclo,
c’est la premi ére fois que je trouve un cyclo sans réchaud et sans filtre à eau,lui il mange chou et oignon, je vais essayer ça l’hiver arrive ça va être de saison



En attendant mon visa et aprés 4 jours de pause à Biskek je fais un peu de tourisme au parc Alacha au sud de Biskek,le mauvais temps des jours précédents a laissé des traces(de la neige)







puis nouvelle pause à Biskek,
je jette l’éponge pour le visa chinois, Laure va me faire un visa Uzbek plus le temps de renvoyer le passeport,j’en ai pour une à deux semaines

j’en profite pour aller à la frontiére kazak par la montagne, l’idée est de prendre de l’avance et le jour j prendre un bus jusqu’à la frontiére

je suis coupé dans mon élan dés le deuxiéme jour par une invitation d’un cavalier
je suis d’abord invité à manger puis invité au marriage
le lendemain promenade à cheval, ils insistent pour que je reste encore, je leur promet que je m’arrete au retour, un petit coup de vdka pour la route,la bouteille y passe


la nuit avec un berger


puis un bon col m’attend qui se termine par un tunnel



aprés c’est de la steppe à plat

puis un deuxiéme col enneigé, les températures chutent sérieusement, heureusement il y a du soleil pour se réchauffer





on redescend ensuite dans la vallée,les écoliers tjs bien sapés

une surprise un grand lac de barrage
puis la frontiére kazak mais sans passeport il faut bien faire demi tour ,je n’aime pas prendre deux fois la même route mais il n’y a pas beaucoup de choix

je campe à nouveau dans la même ferme

avant de monter le col , fait un bonjour aux bergers qui m’avaient invité
un peu avant mon véritable retour pour la france je passe les 12000 km


et m’arrete à nouveau dans la ferme avec le cheval mais pas le temps de faire à nouveau une promenade à cheval,je récupére mon pantalon iranien qui s’est trouvé perdu avant que je parte

c'est le marché aux petits ballots de foin
je regagne biskek , mon passeport est tout juste arrivé
je dois faire encore en ligne le visa pour l’azerbaijan
un dernier au revoir à la ferme aux chevaux

puis c’est le vrai départ pour le retour en France

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